Le 20 septembre prochain, de 12 h à 16h, l’équipe du chercheur Carl Boivin (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) accueillera conseillers et producteurs de bleuets à la Bleuetière Coopérative de Normandin. Pour vous inscrire, il suffit de cliquer ici.

Pour l’occasion, les résultats de recherche de trois méthodes de protection contre le gel du bleuet sauvage cultivé seront présentés. Également, après deux ans d’essais en irrigation, travail du sol et fertilisation, l’équipe est en mesure de transmettre de l’information pertinente qui aidera à la production du bleuet.

De plus, certains de nos partenaires de projets seront sur place pour échanger et parler des meilleures pratiques en production de bleuets cultivés.

Trois méthodes de protection du bleuet sauvage cultivé contre le gel
L’approvisionnement des chaînes en bleuets frais est ardu pour les producteurs puisque la maturité du fruit est atteinte à un moment où les risques de gel augmentent. C’est pourquoi l’équipe de recherche de Carl Boivin, chercheur à l’IRDA, à tester, en collaboration avec Nutrableu, la Bleuetière Coopérative de Normandin, des intervenants du MAPAQ et de Dubois Agrinovation, l’efficacité de trois méthodes de protection contre le gel : l’irrigation, la bâche et la machine à vent.

Lors de la démonstration à la ferme, vous aurez l’occasion d’en apprendre davantage sur les résultats de l’étude, de voir les installations et de connaître les risques et avantages économiques, agronomiques et environnementaux conséquents à l'adoption de chacune des méthodes à l'étude.

Irrigation, travail du sol et fertilisation : quelques réponses après deux ans d’essais
Les producteurs désirant être certifié « Bleuets sauvages Boréals » doivent renoncer à l’usage d'intrants de synthèse durant l'année de production. Cela apporte des défis supplémentaires pour atteinte des conditions environnementales optimales (température, eau, éléments nutritifs, etc.) à la production et au rendement.

Les objectifs de ce projet de recherche visent à proposer des stratégies liées à la fertilisation (avec et sans engrais biologiques en année de production), au travail du sol (aération à l’aide d’une trancheuse et d’une piqueuse qui sont utilisées pour les terrain de golf) et à l’irrigation (avec et sans irrigation en année de végétation ou production) pour soutenir les producteurs et assurer la compétitivité et le développement du secteur de la production du bleuet sauvage certifié « Bleuets sauvages Boréals » et biologique.

Merci à nos partenaires financiers et de projets