Chercheure, Ph. D.
450 653-7368
poste 631
Le doryphore de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata), en provoquant une défoliation des plants, peut induire une perte de rendement de 80 % dans les champs touchés et ainsi impacter significativement la filière. Le moyen de lutte le plus répandu actuellement est l’utilisation d’insecticides de synthèse. Sachant que le doryphore de la pomme de terre a déjà montré une résistance à 56 matières actives, il compte parmi les 10 insectes les plus résistants au monde et il devient difficile de contrôler ses populations. Le présent projet propose donc d’établir des protocoles de bio essais permettant d’évaluer la résistance de plusieurs populations québécoises, pour ensuite déterminer l’origine moléculaire de ces résistances et in fine transférer un outil de détection fiable, au Laboratoire d’Expertise et de Diagnostic en Phytoprotection (LEDP).
L’objectif principal de ce projet est de coupler une approche appliquée par l’utilisation des bios essais et une approche fondamentale par l’utilisation de la biologie moléculaire afin de déterminer des marqueurs de la résistance et ainsi outiller le LEDP afin de diagnostiquer la résistance de populations sauvages.
Les objectifs spécifiques sont les suivants :
De 2021 à 2025
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances
Service
Ce projet est financé par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation dans le cadre du programme Prime-Vert.
L'accroissement de la productivité des systèmes de production de pommes de terre et la préservation de la qualité des sols nécessitent une meilleure connaissance des interactions entre les propriétés biologiques, physico-chimiques et agronomiques des sols cultivés sous divers environnements.
Chercheur : Richard Hogue
Le champignon pathogène Helminthosporium solani cause la tache argentée qui est difficile à détecter dans les sols et sur les tubercules récoltés.
Chercheur : Richard Hogue
Apporter une majorité des besoins en azote sous une forme très peu lessivable permettra de minimiser la perte d'azote et d'appliquer une dose d'azote plus près de celle réellement nécessaire.
Chercheure : Christine Landry