La drosophile à ailes tachetées (DAT), Drosophila suzukii (Matsumura) (Diptera : Drosophilidae), un nouveau ravageur apparu au Québec en 2010, qui s’attaque aux petits-fruits. Les dommages aux récoltes non protégées peuvent frôler les 100 %. Le projet consiste à stériliser des DAT en laboratoire et de les relâcher massivement dans les cultures comme moyen de lutte contre les DAT indigènes.
De 2014 à 2017
Durée du projet
Production fruitière
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances
Service
Ce projet contribuera à lutter contre le plus important ravageur des petits fruits au Canada, la drosophile à ailes tachetées, présente au pays depuis 2006.
Innov'Action | Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec | Ressources naturelles Canada | Collège Montmorency | Université de Montréal | Association internationale d'énergie atomique
Article scientifique • Annabelle Firlej
Lanouette G., J. Brodeur, F. Fournier, V. Martel, M. Vreysen, C. CaÂceres, A. Firlej. 2017. « The sterile insect technique for the management of the spotted wing drosophila, Drosophila suzukii: Establishing the optimum irradiation dose ». PLOS ONE. Vol. 12, no. 9. e0180821. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0180821. TéléchargerRapport de recherche • Annabelle Firlej
Firlej, A., J. Brodeur, V. Martel, F. Fournier. 2017. « Les lâchers d’insectes stériles comme méthode de lutte biologique contre la drosophile à ailes tachetées : protocole de stérilisation, compétitivité des mâles irradiés et lâchers en conditions semi-naturelles ». IRDA. 43 p. TéléchargerProjet de diminution de l’utilisation des insecticides chimiques dans les vergers en luttant contre la mouche de la pomme grâce à un piégeage massif.
Chercheur : Daniel Cormier
Programmation de recherche en phytoprotection pour le secteur pomicole.
Chercheurs : Gérald Chouinard Vincent Philion Daniel Cormier
Il a été démontré que la lutte par exclusion peut permettre de combattre efficacement la quasi-totalité des ravageurs des pommes. Bien que le microsystème étudié au Québec depuis 2012 ait démontré son efficacité contre les insectes, plusieurs éléments problématiques restent à étudier avant qu’il puisse être recommandé à grande échelle.
Chercheur : Mikaël Larose