La drosophile à ailes tachetées (DAT) est un ravageur particulièrement problématique pour le secteur des petits fruits étant donné son grand potentiel de ponte et l’explosion de ses populations en fin de saison au moment de la récolte. Ses larves cachées dans les fruits sont difficilement atteignables par les insecticides. Au Québec, la lutte à la DAT repose essentiellement sur l’application répétée et alternée d’insecticides toxiques pour les pollinisateurs et, pour certains, avec des indices de risque pour l’environnement (IRE) et pour la santé (IRS) non négligeables. Pour réduire l’impact phytosanitaire de la DAT, dans les cultures de petits fruits, l’utilisation de lâchers d’insectes stériles comme méthode de lutte est une avenue prometteuse. De plus, le développement de cette méthode fait partie des priorités de recherche listées par l’APFFQ pour les secteurs de la fraise et de la framboise.
Afin de poursuive les efforts de développement entamés depuis 2014, nous proposons dans ce projet :
De 2018 à 2021
Durée du projet
Production fruitière
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances
Service
Ce projet va favoriser l'adoption de la lutte biologique contre les insectes nuisibles et diminuer l'utilisation des pesticides.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec | Phytodata
Rapport de recherche • Annabelle Firlej, Élisabeth Ménard, Kim Ostiguy, Simon Legault
Firlej, A., Ménard, E., Ostiguy, K., Legault, S., Fortier, A-M. et Thireau, C.. 2023. « Lâchers de drosophiles à ailes tachetées stériles (Phase I) ». 23 TéléchargerProjet visant à inventorier l’état des connaissances de la résistance de différents pathogènes aux fongicides et à procéder à une évaluation préliminaire de l'impact économique de la résistance aux fongicides.
Chercheur : Luc Belzile
Une méthode de lutte attracticide a récemment été proposée par des chercheurs américains pour la lutte au charançon de la prune, mais elle est quasi-inutilisée en vergers, voire inconnue au Québec.
Chercheur : Gérald Chouinard
Il est envisageable de mesurer le flux de sève du pommier et de l’associer aux conditions hydriques du sol et aux conditions météorologiques.
Chercheur : Carl Boivin