Chercheure, agr., Ph. D.
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poste 640
Plusieurs entreprises commerciales vantent les bienfaits de l'ajout au semis d’inoculum de champignons mycorhiziens. Cet ajout aurait un impact sur les rendements de plusieurs cultures, dont la carotte, en favorisant une meilleure absorption de l’eau et de certains éléments minéraux. Cet ajout permet également d’augmenter les activités hormonales, l’agrégation des sols et permet d’induire une meilleure résistance aux stress. Cette pratique a cependant un coût et, comme les sols agricoles contiennent naturellement des populations mycorhiziennes, il est essentiel de tester si les souches commerciales parviennent à compétitionner les souches indigènes pour coloniser la plante hôte et de tester si, une fois la symbiose établie, celle-ci parvient à faire mieux que celle des populations indigènes. Selon les fabricants, la présence directe de l’inoculant sur la semence, par enrobage, permettrait aux souches commerciales de devancer les souches indigènes dans l’établissement de la symbiose.
Par ailleurs, les symbioses mycorhiziennes présenteraient un intérêt particulier en agriculture biologique. La période de transition biologique pourrait particulièrement bénéficier de l’inoculation de mycorhizes et de leur action puisque certaines populations indigènes ont été réprimées lors de la période de culture conventionnelle et que les populations destinées à s’installer sous régie biologique ne sont pas encore bien implantées.
Objectif général : Tester si les souches commerciales importées aux semis de la carotte nantaise parviennent à compétitionner les souches indigènes du sol pour coloniser la plante hôte et si, une fois la symbiose établie, celle-ci parvient à faire mieux que celle établie par les populations indigènes, dans un sol en transition biologique.
En vérifiant :
De 2018 à 2020
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Agriculture biologique, Gestion des matières fertilisantes
Services
Ce projet contribuera à augmenter le rendement des futurs producteurs de carottes biologique.
Programme d’appui au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire en région du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec
Ce projet vise à créer des partenariats entre producteurs et à intégrer une culture fourragère pendant trois ans dans des champs de pommes de terre et de grandes cultures afin de contrer la dégradation de la qualité des sols tout en facilitant des ententes pour la commercialisation de foin.
Chercheur : Richard Hogue
Des travaux seront entrepris pour mieux comprendre les interactions entre la polyculture et les haies en utilisant la faune entomologique associée aux cultures de crucifères.
Mise au point d'une méthode de surveillance et de contrôle des agents pathogènes telluriques de la pomme de terre qui considère les interactions entre les agents pathogènes et les autres organismes du microbiome du sol.
Chercheurs : Richard Hogue Luc Belzile