L’anthonome des atocas, Anthonomus musculus Say, la tordeuse des canneberges, Rhopobota naevana (Hübner) et la pyrale des atocas, Acrobasis vaccinii Riley, sont des ravageurs majeurs de la culture de la canneberge au Québec. Actuellement, le seul insecticide homologué en culture conventionnelle pour lutter contre l’anthonome des atocas est L’Actara® 25WG (thiamethoxam), un néonicotinoïde considéré comme étant extrêmement toxique pour les abeilles.
À la suite d’une révision des risques que la substance active représente pour les invertébrés aquatiques, l’Agence canadienne de lutte antiparasitaire a décidé de retirer les produits comprenant du thiamethoxam d’ici 2021. En ce qui concerne la tordeuse des canneberges et la pyrale des atocas, les deux seuls produits efficaces et homologués sont l’Altacor® (Chlorantraniliprole) et l’Intrepid® 240 (Methoxyfenozide).
En raison de la présence élevée de ces ravageurs, des traitements insecticides sont nécessaires chaque année pour limiter leurs dommages et la seule disponibilité de ces deux produits force les producteurs à effectuer des rotations sur deux ans. L’objectif du projet est donc d’évaluer l’efficacité de HARVANTA® 50SL pour lutter contre ces trois insectes afin d’appuyer une demande du programme PEPUDU.
De 2019 à 2021
Durée du projet
Production fruitière
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances, Protection des écosystèmes
Services
Cette initiative permettra de mieux lutter contre les ennemis des canneberges et de protéger des insectes utiles.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation | Association des producteurs de canneberges du Québec
Projet de veille scientifique qui intégrera les informations issues des nouveaux articles scientifiques sur la drosophile à ailes tachetées.
Chercheure : Annabelle Firlej
Ce projet visait à évaluer pendant deux ans l’efficacité de différents produits phytosanitaires contre l'anthonome de l’atoca.
Chercheure : Annabelle Firlej
Projet visant à tester diverses stratégies de fertilisation biologique dans la fraise d’été sur plastique afin d’en diminuer les coûts.
Chercheure : Christine Landry