Chercheure, agr., Ph. D.
418 643-2380
poste 640
Le marché des aliments biologiques québécois connaît une croissance annuelle moyenne de 10 %. Ainsi il devient prioritaire de développer des régies de production compétitives sur le marché mondial, tout particulièrement en fertilisation, pour combler les besoins en azote (N), sans entraîner d’accumulation excessive de phosphore (P) dans les sols. Avec les cultures exigeantes en N, les producteurs biologiques sont confrontés à une problématique de saturation des sols en P, notamment les producteurs maraîchers puisque leurs cultures sont très exigeantes en N. De plus, parmi les EF disponibles, les fumiers et composts de fumier de bovins sont des sources de N abordables, mais aussi riches en P et comme l’efficacité fertilisante du N qu’ils contiennent est faible, de grandes quantités doivent être appliquées. Ces produits contribuent donc à élever les teneurs en P du sol. Les granules de fientes de poules (GFP) pourraient être une alternative. Ces dernières sont riches en azote total (35 à 40 kg Ntot/T) et facilement minéralisable (C/N < 8). Ainsi, des volumes moitié moins grands sont nécessaires. Ce type d’engrais a d’ailleurs gagné en popularité en maraîchage biologique, mais il est épandu souvent en une seule application à la volée, avant l’implantation, ce qui a pour conséquence de fertiliser inutilement les entre-rangs. Toutefois, de par sa forme granulée, il pourrait être appliqué efficacement en bande.
Ce projet vise à développer, pour les cultures maraîchères exigeantes en N et cultivées en rangs - telles que le chou d’été - une régie de fertilisation utilisant les GFP afin de mettre à profit l’application en bande et le fractionnement. Plus spécifiquement, il permettra de démontrer que l’application en bande et le fractionnement de la dose totale permettent :
De 2018 à 2019
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Agriculture biologique, Valorisation des résidus, Gestion des matières fertilisantes
Services
Bien utiliser le fumier de poules réduira les coûts de production et favorisera de bons rendements.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, Les Jardins Barry Inc., CÉGEP de Victoriaville, Club agroenvironnemental en agriculture, Vallons Maraîchers
Des travaux seront entrepris pour mieux comprendre les interactions entre la polyculture et les haies en utilisant la faune entomologique associée aux cultures de crucifères.
Afin de gérer les risques de colmatage, ce projet vise à automatiser le pompage de l'eau du fleuve en fonction de la turbidité de l'eau et de réduire la prolifération des algues.
Chercheure : Caroline Côté
La gestion des résidus de pommes de terre est un défi qui s'amplifiera avec l'application de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles.
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