Chercheure, agr., Ph. D.
418 643-2380
poste 640
Au Québec, la fraise a un statut particulier. C’est le fruit fétiche des Québécois, qui en consomment en moyenne 3,05 kg par année par personne. En 2011, la culture de la fraise occupait 1 800 ha au Québec, pour une mise en marché de près de 10 800 tonnes de fraises et des recettes monétaires de plus de 36 millions de dollars. C’est donc une activité qui a un fort impact financier dans le monde agricole. Malheureusement, les recommandations utilisées actuellement pour assurer la productivité de cette importante culture reposent en partie sur un nombre restreint d’essais de calibration réalisés au Québec dans les années 1970. De plus, elles utilisent des données provenant des provinces et d'états voisins dont les conditions culturales peuvent être très différentes de celles du Québec. Par ailleurs, les techniques de production de la fraise ont beaucoup évolué quant aux densités de plantation, aux cultivars sélectionnés, aux systèmes de production, à l’intensification de l’irrigation, etc. Il est donc tout à propos de se demander si les doses de N, P et K recommandées sont adéquates. Par ailleurs, des normes agroenvironnementales régissent maintenant le secteur agricole, de sorte qu’un plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) est dorénavant exigé par le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) pour la plupart des entreprises fruitières. Or, les grilles de fertilisation, en plus de ne pas être adaptées aux pratiques actuelles, ne sont pas adaptées à la réglementation qui régi la réalité des producteurs québécois. En effet, les recommandations de fertilisation demandent de tenir compte des préoccupations environnementales, alors que le principal outil de référence en fertilisation offert aux conseillers et acteurs du milieu agricole apparaît peu crédible et peu adapté aux conditions réelles de production. Cette carence en information fait en sorte que la régie de fertilisation souffre d’un grand manque d’homogénéité entre les producteurs du Québec, qui ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes sources d’information.
De 2013 à 2018
Durée du projet
Production fruitière
Secteurs d'activité
Gestion des matières fertilisantes, Protection de l'eau, Santé des sols
Services
La nouvelle grille de fertilisation de la fraise contribuera à augmenter la compétitivité des entreprises dans une optique de développement durable
Clubs conseils en agroenvironnement | Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec
Projet d'étude de la productivité de la main-d'œuvre et des facteurs à l'origine des meilleures performances.
Chercheur : Luc Belzile
L’objectif de ce projet était de voir si l’apport de deux types d’engrais organiques ou de biostimulants permet d’obtenir des plants plus vigoureux et moins enclins au dépérissement.
Chercheure : Christine Landry
Ce projet a permis de déterminer s'il y a une corrélation significative entre les captures d'adultes de drosophiles à ailes tachetées, les dommages et les pertes de rendement observées au champ.
Chercheure : Annabelle Firlej