L'enjeu de la main-d'œuvre étant crucial en production des fraises, ce secteur a fait de la diminution de la vulnérabilité associée aux coûts de la main-d'œuvre une des priorités dans son Plan stratégique 2017-2020. Cette priorité est à propos puisque, pour les producteurs de fraises et de framboises, la dépense en salaire des employés représente 54 % des dépenses totales de production. De plus, selon le Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture (CCRHA), le secteur des fruits et légumes de champ est celui qui souffrira le plus de la pénurie de main-d'œuvre d'ici 2025 avec 10 800 postes qui ne pourront pas être pourvus à l'échelle canadienne. Dans un contexte hautement compétitif où la balance commerciale québécoise est fortement négative dans le secteur, il devient essentiel pour toute la filière d'améliorer la productivité de la main-d'œuvre et sa compétitivité dans l'ensemble. Ce projet propose de répondre à ce besoin du milieu, inscrit dans son plan stratégique, en étudiant la productivité de la main-d'œuvre et les facteurs déterminants à l'origine des meilleures performances.
De 2019 à 2021
Durée du projet
Production fruitière
Secteurs d'activité
La compétitivité du secteur de production de fraises au Québec passe par l'amélioration de la productivité de la main-d'oeuvre.
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec | Association des producteurs de fraises et de framboises du Québec
La cécidomyie du pommier (CDP), Dasineura mali (Kieffer), est un nouvel ennemi du pommier au Québec. Ce projet permettra de connaître la phénologie de ce ravageur, d’établir un seuil d’intervention évolutif et d’intégrer ces résultats au sein d’un modèle phénologique dans CIPRA.
Chercheur : Daniel Cormier
Projet d'amélioration du logiciel RIMpro pour mieux prédire le risque des infections de tavelure en cours de pluie.
Chercheur : Vincent Philion
Ce projet propose d'adapter la régie sans fertigation des producteurs de fraises par l'apport de carbone labile afin de maintenir ou de rétablir rapidement l'activité des microorganismes bénéfiques.
Chercheure : Christine Landry