Chercheure, Ph. D.
450 653-7368
poste 631
Le charançon de la carotte, Listronotus oregonensis (Leconte ; Coleoptera : Curculionidae), est un insecte nuisible qui cause des dommages importants aux cultures de la carotte et du céleri. Une étude récente a démontré qu’au moins une population ontarienne de charançons de la carotte était résistante à un organophosphoré, le phosmet. Au Québec, le nombre d'applications visant le charançon est en augmentation depuis quelques années, atteignant maintenant jusqu'à cinq applications au cours d'une saison. La perte d’efficacité des insecticides homologués depuis plusieurs années est l’un des facteurs pouvant expliquer la difficulté de contrôle du charançon de la carotte, qui figure sur la liste des ravageurs du Québec soupçonnés de résistance aux insecticides. Afin d’éviter le développement de résistance dans plusieurs fermes du Québec pour le phosmet ou d’autres matières actives, il est important d’obtenir des outils de diagnostic pour ce ravageur.
L’objectif de ce projet est de développer des outils de diagnostic de la résistance aux insecticides chez le charançon de la carotte dans des populations naturelles du Québec via des bioessais et l’identification de gènes de résistance.
Plus spécifiquement, le projet vise à :
De 2023 à 2026
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances
Service
Ce projet est financé par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
Projet visant à préciser l’effet de pratiques culturales sur les rendements et la qualité de jeunes pousses de laitues cultivées en terre noire.
Chercheurs : Caroline Côté Annabelle Firlej
Ce projet vise à créer des partenariats entre producteurs et à intégrer une culture fourragère pendant trois ans dans des champs de pommes de terre et de grandes cultures afin de contrer la dégradation de la qualité des sols tout en facilitant des ententes pour la commercialisation de foin.
Chercheur : Richard Hogue
Le projet vise à tester si les souches commerciales importées aux semis de la carotte nantaise parviennent à compétitionner les souches indigènes du sol pour coloniser la plante hôte et si, une fois la symbiose établie, celle-ci parvient à faire mieux que celle établie par les populations indigènes, dans un sol en transition biologique.
Chercheure : Christine Landry