Chercheure, Ph. D.
450 653-7368
poste 363
Plusieurs cultures légumières tels que les crucifères sont fortement endommagées au printemps par la présence de vers-gris, et les producteurs en régie biologique sont actuellement à court de solutions pour faire face à la situation. L’écologie des vers-gris dans le champ et les techniques d’échantillonnage de ces ravageurs sont plutôt méconnues. Bien que des essais étudiant l’incidence des mauvaises herbes et des labours sur ces derniers aient déjà été réalisés en Europe et en Amérique du Nord, aucun travail de ce genre n’a été mené à ce jour au Québec. L'objectif de cette étude est d’évaluer des pratiques de labour et d’enfouissement des cultures de couverture pour limiter les dommages des vers-gris sur les cultures légumières. Dans un premier temps, la technique d’échantillonnage des chenilles jugée la meilleure parmi les pièges fosses, les pièges appâts, les pièges refuges et le tamisage de sol sera sélectionnée afin caractériser leur répartition spatiale avant et après l’implantation d’une culture légumière. L’effet au champ de différentes méthodes de destruction des cultures de couverture sur les populations de ver-gris noir et moissonneur sera ensuite évalué :
L’effet de ces traitements sur l’abondance et sur la répartition spatiale des vers-gris dans des parcelles de choux permettra de mettre en lumière la meilleure pratique permettant une répression adéquate des vers-gris en production légumière biologique.
De 2020 à 2023
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances, Agriculture biologique
Services
Ces travaux aideront les producteurs biologiques à limiter les dommages aux cultures légumières causés par les vers-gris.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec
Les granules de farine de luzerne seront testés dans une culture de brocolis sur buttes plastifiées et irriguées, et comparées avec deux engrais organiques en plus d’un témoin sans apport d’azote.
Chercheurs : Christine Landry Caroline Côté
Ce projet comparera le potentiel de différents mélanges de phéromones dans leur capacité à nuire à l’habileté des mâles de cécidomyie du chou-fleur à localiser les femelles de cécidomyies du chou-fleur.
Le projet vise à tester si les souches commerciales importées aux semis de la carotte nantaise parviennent à compétitionner les souches indigènes du sol pour coloniser la plante hôte et si, une fois la symbiose établie, celle-ci parvient à faire mieux que celle établie par les populations indigènes, dans un sol en transition biologique.
Chercheure : Christine Landry