Chercheur, Ph. D.
450 653-7368
poste 321
Plusieurs cultures légumières tels que les crucifères sont fortement endommagées au printemps par la présence de vers-gris, et les producteurs en régie biologique sont actuellement à court de solutions pour faire face à la situation. L’écologie des vers-gris dans le champ et les techniques d’échantillonnage de ces ravageurs sont plutôt méconnues. Bien que des essais étudiant l’incidence des mauvaises herbes et des labours sur ces derniers aient déjà été réalisés en Europe et en Amérique du Nord, aucun travail de ce genre n’a été mené à ce jour au Québec. L'objectif de cette étude est d’évaluer des pratiques de labour et d’enfouissement des cultures de couverture pour limiter les dommages des vers-gris sur les cultures légumières. Dans un premier temps, la technique d’échantillonnage des chenilles jugée la meilleure parmi les pièges fosses, les pièges appâts, les pièges refuges et le tamisage de sol sera sélectionnée afin caractériser leur répartition spatiale avant et après l’implantation d’une culture légumière. L’effet au champ de différentes méthodes de destruction des cultures de couverture sur les populations de ver-gris noir et moissonneur sera ensuite évalué :
L’effet de ces traitements sur l’abondance et sur la répartition spatiale des vers-gris dans des parcelles de choux permettra de mettre en lumière la meilleure pratique permettant une répression adéquate des vers-gris en production légumière biologique.
De 2020 à 2023
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances, Agriculture biologique
Services
Ces travaux aideront les producteurs biologiques à limiter les dommages aux cultures légumières causés par les vers-gris.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec
Cette recherche étudie la relation entre les données d’imagerie thermique acquises par drone et des indicateurs agrométéorologiques de stress hydrique en culture des pommes de terre.
Chercheur : Carl Boivin
Piégeage des altises en culture biologique.
Chercheur : Maxime Lefebvre