Impact de la biofumigation sur la banque de semences et l’écologie des mauvaises herbes

Maryse Leblanc

Chercheure, agr., Ph. D.

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Description

Les techniques de lutte aux mauvaises herbes visant à réduire les semences viables dans le sol sont restreintes en agriculture biologique. La biofumigation pourrait être une avenue intéressante pour augmenter la mortalité des graines en dormance. Elle est basée sur l’utilisation de plantes naturellement riches en glucosinolates (des brassicacées surtout) qui, lors de leur décomposition, libèrent des composés volatils toxiques (isothio - et thiocyanates) dans le sol. Ce projet vise à mettre en lumière le potentiel réel de la biofumigation à réduire la banque de semences du sol et son impact à long terme sur la communauté des mauvaises herbes. Deux expérimentations ont été mises en place à la Plateforme d’innovation en agriculture biologique à Saint-Bruno-de-Montarville. La première s'est déroulée en serre sur quatre générations de mauvaises herbes et la deuxième, en champ pendant trois ans.

Objectif(s)

  • Déterminer l’impact de la biofumigation sur la dormance des graines et la capacité reproductrice de plusieurs générations successives de mauvaises herbes.
  • Déterminer l’impact à long terme de la biofumigation sur la communauté des mauvaises herbes.

De 2014 à 2018

Durée du projet

Production maraîchère

Secteurs d'activité

Pesticides et lutte aux nuisances, Agriculture biologique

Services

Cette technique, sur laquelle travaille l'IRDA, pourrait compenser le manque d'options dont disposent les producteurs biologiques pour lutter contre les mauvaises herbes.

Partenaires

Agriculture et Agroalimentaire Canada | Grappe scientifique biologique II

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