Chercheure, agr., Ph. D.
418 643-2380
poste 640
La production biologique de canneberges offre des prix deux fois plus élevés que la production conventionnelle et, avec 30 % des superficies totales, le Québec en est un leader mondial. La profitabilité de la production biologique pourrait toutefois être haussée en réduisant l’écart des rendements de 24 % observé avec la régie conventionnelle grâce à une meilleure maîtrise de la fertilisation azotée. Cette dernière repose sur des engrais organiques dont la fourniture en azote est modulée par la température, ce qui complique le contrôle de sa disponibilité (quantité et synchronisation).
Ainsi, lors d’un manque d’azote au printemps, d’une surfertilisation ou d’un relâchement trop tardif en saison, il peut survenir des diminutions du rendement ou de la qualité des récoltes, un moins bon potentiel de fructification pour l’année suivante ou une hausse de la sensibilité des plants aux maladies. Cette problématique sera de plus renforcée par la hausse de la variabilité des températures dues aux changements climatiques. Ainsi, il devient prioritaire de caractériser le relâchement de l’azote de divers engrais organiques selon la température et de tester les doses d’apport par courbe de réponse sur le terrain afin de fournir aux producteurs une régie de fertilisation optimale et flexible.
Permettre une gestion flexible de la fertilisation azotée (type et doses) selon la température pour de meilleurs rendements. Ainsi, pour trois engrais organiques :
De 2020 à 2022
Durée du projet
Production fruitière
Secteurs d'activité
Gestion des matières fertilisantes, Agriculture biologique
Services
Ce projet contribuera à l'essor de la production biologique de canneberges.
Association des producteurs de canneberges du Québec | Acti-Sol | Atocas Blandford | Citadelle | Cranberry Institute | Fruits d’Or | Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation | Nature Canneberge | Ocean Spray | Organic Ocean | Vivaco groupe coopératif
Dans un modèle de plantation à haute densité de fraisiers en motte sur paillis de plastique, ce projet visait à évaluer la toxicité d’insecticides biologiques pour lutter contre la punaise terne et l’anthonome du fraisier et d’herbicides biologiques contre les mauvaises herbes sur le rang et en bordure du rang.
Chercheur : Daniel Cormier
Ce projet propose d'adapter la régie sans fertigation des producteurs de fraises par l'apport de carbone labile afin de maintenir ou de rétablir rapidement l'activité des microorganismes bénéfiques.
Chercheure : Christine Landry
Ce projet vise à mesurer le potentiel actuel des pièges automatisés et d'extrapoler leur potentiel dans le contexte d'un réseau de surveillance pour les pommiers.
Chercheurs : Gérald Chouinard Daniel Cormier