Chercheure
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poste 640
Lors de la production du bleuet en corymbe, du paillis est déposé à la base des plants pour diminuer la présence de mauvaises herbes. Certains paillis peuvent libérer de l’azote en se décomposant. Cependant, le paillis de bran de scie frais requiert une augmentation de la fertilisation azotée, car les bactéries du sol mobilisent l’azote pour le décomposer étant donné son C/N élevé. Le paillis de bran de scie vieilli pourrait toutefois possiblement apporter de l’azote, mais cet apport n’a pas été quantifié. Les informations connues actuellement proviennent d’études faites ailleurs qu’au Québec.
Il devient nécessaire de réaliser des études sous nos conditions climatiques. En conséquence, deux sites situés en Montérégie et en Chaudière-Appalaches recevront respectivement : aucun paillis, du paillis frais et du paillis vieilli combinés à 4 doses d’azote de 0, 30, 60 et 90 kg N/ha. Finalement, cette étude permettra de déterminer l’apport d’azote par minéralisation des paillis dans la culture du bleuet en corymbe afin que la fertilisation azotée minérale soit mieux adaptée aux besoins de la culture.
De 2019 à 2022
Durée du projet
Production fruitière
Secteurs d'activité
Gestion des matières fertilisantes
Service
Grâce à ce projet, la fertilisation minérale azotée sera mieux adaptée aux besoins des bleuets en corymbe.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation | Groupe Pleine Terre
Projet de développement d'une méthode de lutte par confusion sexuelle contre deux ravageurs de la canneberge.
Chercheur : Daniel Cormier
Une méthode de lutte attracticide a récemment été proposée par des chercheurs américains pour la lutte au charançon de la prune, mais elle est quasi-inutilisée en vergers, voire inconnue au Québec.
Chercheur : Gérald Chouinard
Il a été démontré que la lutte par exclusion peut permettre de combattre efficacement la quasi-totalité des ravageurs des pommes. Bien que le microsystème étudié au Québec depuis 2012 ait démontré son efficacité contre les insectes, plusieurs éléments problématiques restent à étudier avant qu’il puisse être recommandé à grande échelle.
Chercheur : Gérald Chouinard