Le Québec est un leader mondial de la production biologique de canneberges. La profitabilité de cette production pourrait être augmentée en réduisant l’écart de rendement avec la régie conventionnelle grâce à une meilleure maîtrise de la fertilisation azotée. Cette fertilisation repose sur des engrais organiques dont la fourniture en azote est modulée par la température, compliquant ainsi le contrôle de sa disponibilité. Un manque d’azote au printemps, une surfertilisation ou un relâchement trop tardif peuvent réduire les rendements, affecter la qualité des récoltes, diminuer le potentiel de fructification pour l’année suivante ou augmenter la sensibilité des plantes aux maladies. Cette problématique est renforcée par la variabilité croissante des températures due aux changements climatiques. Il devient donc prioritaire de caractériser le relâchement de l’azote de divers engrais organiques selon la température et de tester les doses d’apport sur le terrain afin de fournir aux producteurs une régie de fertilisation optimale et flexible. 

Ce projet est réalisé sous la responsabilité scientifique de Christine Landry.