L'ajout d’inoculum de champignons mycorhiziens au semis aurait un impact positif sur les rendements de plusieurs cultures, dont la carotte, en améliorant l'absorption de l’eau et de certains minéraux, en augmentant les activités hormonales, l’agrégation des sols et la résistance aux stress. En agriculture biologique, les symbioses mycorhiziennes sont particulièrement bénéfiques, surtout durant la transition biologique, car certaines populations indigènes ont été réprimées par la culture conventionnelle et les populations biologiques ne sont pas encore bien implantées. De plus, les fabricants affirment que l'enrobage des semences permettrait aux souches commerciales de devancer les indigènes. Comme les sols agricoles contiennent naturellement des populations mycorhiziennes, il est crucial de vérifier si les souches commerciales peuvent concurrencer les souches indigènes pour coloniser la plante hôte et, une fois la symbiose établie, si elles surpassent celles des populations indigènes.

Ce projet est réalisé sous la responsabilité scientifique de Christine Landry.