Le laboratoire sur les énergies en agriculture durable (LEAD) est le premier laboratoire au Canada à posséder les infrastructures nécessaires au développement des énergies agricoles vertes.
Le LEAD abrite des installations pour réaliser des projets de recherche en production d’énergie grâce à la valorisation des résidus agricoles de nature végétale et animale et de cultures dédiées.
La pyrolyse, la combustion, la pile bioélectrochimique de même que d’autres procédés ont été retenus pour évaluer quelles sont les meilleures façons de produire de l’énergie durable à la ferme.
Développer un programme de recherche pour :
Développée à l’IRDA, la pile bioélectrochimique (BioVeeVmc), permet de produire de l’électricité à partir de rejets liquides d’origine végétale et animale en une seule étape, sans passer par une phase intermédiaire de méthanisation. À titre d’exemple, la pile bioélectrochimique traite le lisier avec succès pour réduire les nuisances environnementales, dont les odeurs et les bactéries pathogènes.
La pyrolyse transforme la biomasse à haute température en absence d’oxygène en trois sous-produits : le biocharbon, la biohuile et le gaz combustible. En plus de permettre la production de bioénergie et la valorisation des résidus, certains sous-produits issus de la pyrolyse peuvent séquestrer le carbone.
Grâce à une entente avec Agriculture et Agroalimentaire Canada et l’IRDA, le LEAD a à sa disposition deux chaudières à combustion pour tester quatre biomasses, soit le saule à croissance rapide, le panic érigé, le miscanthus et l’alpiste roseau, qu'il peut comparer avec le bois qui sert de témoin. Des recherches antérieures de l’IRDA ont identifié ces cultures comme étant celles ayant le meilleur potentiel de développement au Québec.